Origine et signification
Cette voie de communication se trouve à Lac-Mégantic, en Estrie. Son nom rappelle le souvenir de Jean-Charles Chapais.
Notice biographique
Jean-Charles Chapais (Rivière-Ouelle, 1811 – Ottawa, Ontario, 1885) est un homme d’affaires et un politicien québécois, principalement connu pour avoir été l’un des Pères de la Confédération canadienne. Après avoir étudié à Nicolet et à Québec, il s’établit, en 1833, à Saint-Denis-De La Bouteillerie, alors un village peu peuplé, où il devient rapidement un commerçant et un agriculteur prospère. Élu premier maire de Saint-Denis-De La Bouteillerie en 1845, Jean-Charles Chapais joue un rôle important dans le développement de sa communauté d’adoption, notamment en veillant à la doter d’une église, d’une école et d’une bibliothèque publique.
Après une candidature infructueuse en 1850, Jean-Charles Chapais est élu, l’année suivante, sous la bannière du Parti bleu pour représenter la circonscription de Kamouraska à l’Assemblée législative de la province du Canada. Député de Kamouraska de 1851 à 1867, il demeure généralement à l’arrière-plan lors des débats parlementaires, mais contribue néanmoins à l’abolition du régime seigneurial, au développement du chemin de fer du Grand Tronc et à la réforme des lois agricoles. Jean-Charles Chapais occupe de 1864 à 1867 le poste de commissaire des Travaux publics au sein du cabinet de la Grande Coalition, un gouvernement d’union dirigé principalement par les politiciens conservateurs John A. Macdonald (1815-1891) et George-Étienne Cartier (1814-1873). À ce titre, il est délégué à la Conférence de Québec en 1864. Au cours de cette rencontre visant à jeter les bases de la Confédération canadienne, Jean-Charles Chapais, soucieux de défendre les droits des francophones, se prononce en faveur d’une plus grande autonomie pour les gouvernements provinciaux au sein du système fédéral.
À la suite de la Confédération en 1867, Jean-Charles Chapais est élu député de la circonscription de Champlain à la fois à la Chambre des communes du Canada et à l’Assemblée législative du Québec, puis il est nommé sénateur de la division de La Durantaye l’année suivante. Il exerce la fonction de ministre de l’Agriculture au sein du cabinet inaugural de John A. Macdonald avant d’être rétrogradé au poste de receveur général en 1869. S’étant déjà retiré de la politique provinciale en 1871 lorsque le cumul des mandats a été aboli, il doit démissionner deux ans plus tard du gouvernement fédéral alors ébranlé par le scandale du Pacifique. Jean-Charles Chapais continue néanmoins de siéger au Sénat du Canada jusqu’à son décès. Son fils benjamin, Thomas Chapais (1858-1946), dont le nom est également rappelé abondamment dans la toponymie québécoise, suivra ses traces en politique.
Sources
Dictionnaire biographique du Canada (consulté en mars 2024)
Répertoire du patrimoine culturel du Québec (consulté en mars 2024)
Site Web de l'Assemblée nationale du Québec (consulté en mars 2024)
Site Web de l'Encyclopédie canadienne (consulté en mars 2024)
Date d'officialisation
1996-08-16
Spécifique
Chapais
Générique (avec ou sans particules de liaison)
Rue
Type d'entité
Rue
Région administrative
Estrie
Municipalité régionale de comté (MRC)
Le Granit
Municipalité
Lac-Mégantic (Ville)
Code géographique de la municipalité
30030
Dans une adresse, on écrirait, par exemple :
10, rue Chapais
Sur un panneau de signalisation routière, on écrirait, par exemple :
Rue Chapais