Origine et signification Cette voie de communication se trouve à Trécesson, en Abitibi-Témiscamingue. D’une longueur d’environ 600 m, elle est située à l’est du lac Bourgeois, d’où son nom.

Le nom du lac rappelle le souvenir de Marguerite Bourgeoys. Il est à noter que la graphie du nom de famille de cette pionnière de la Nouvelle-France a été relevée quelques fois sous la forme Bourgeois.

Notice biographique

Marguerite Bourgeoys (Troyes, France, 1620 – Montréal, 1700) est une enseignante, une religieuse et la fondatrice de la congrégation de Notre-Dame de Montréal. Elle arrive à Ville-Marie (Montréal) en 1653, en compagnie de Paul de Chomedey de Maisonneuve. Cinq ans plus tard, Marguerite Bourgeoys met sur pied une mission vouée à l'enseignement. À partir de 1658, tout ce qu'elle entreprend a un lien avec sa congrégation. Un pensionnat est créé à la requête des parents plus fortunés de Ville-Marie qui souhaitent que leurs filles soient éduquées près de chez elles plutôt qu'à Québec. L'ouvroir de la Providence voit le jour en 1663. C'est la première école ménagère dans la colonie à l'intention des Filles du roi qui ont besoin d'être initiées à la vie matérielle d'un pays au climat rigoureux; les filles moins fortunées qui étaient dans la colonie avant 1663 ont aussi accès à l'ouvroir. Vers 1678, Marguerite Bourgeoys établit une mission au village amérindien de la Montagne (versant sud du mont Royal) pour enseigner aux jeunes filles autochtones. Elle dirige la congrégation de Notre-Dame de Montréal jusqu'en 1693, prend le nom de sœur Marguerite du Saint-Sacrement et consacre les dernières années de sa vie à la prière. Marguerite Bourgeoys est béatifiée en 1950 et canonisée en 1982.

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