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Commission de toponymie

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Rue Dufferin


Origine et signification Cette voie de communication se trouve à Thurso, en Outaouais. Son nom rappellerait le souvenir de Frederick Hamilton-Temple-Blackwood, 1er marquis de Dufferin et Ava (1826-1902).

Notice biographique

Frederick Hamilton-Temple-Blackwood, 1er marquis de Dufferin et Ava (Florence, Italie, 1826 – Bangor, Irlande du Nord, 1902), est un homme d'État et diplomate britannique, notamment connu pour ses mandats comme gouverneur général du Canada et vice-roi des Indes. Issu de la noblesse anglo-irlandaise, il succède à son père en tant que 5e baron Dufferin et Clandeboye en 1841. Entamant sa carrière dans les affaires publiques comme gentilhomme de la chambre de la reine en 1849, Dufferin entre à la Chambre des lords l'année suivante. En 1860, il remplit sa première mission diplomatique d'importance en représentant le Royaume-Uni dans une commission internationale au Proche-Orient. Par la suite, il occupe notamment les postes de sous-secrétaire d'État à l'Inde, puis de sous-secrétaire d'État à la guerre. 

Fort de ces expériences, Dufferin est nommé gouverneur général du Canada en 1872. Troisième homme à exercer cette fonction, il se révèle plus actif que ses prédécesseurs et crée plusieurs précédents pour ses successeurs. Avec son épouse, Hariot Georgina Rowan-Hamilton (1843-1936), Dufferin transforme la résidence Rideau Hall en centre de la vie mondaine d'Ottawa. Instituant, entre autres, la Médaille académique du Gouverneur général (1873), il est également à l'origine de nombreuses initiatives destinées à reconnaître l'excellence scolaire et sportive des Canadiens. De plus, pendant son mandat, Dufferin s'emploie à conserver le lien impérial entre le Royaume-Uni et le Canada, notamment en entreprenant des tournées des provinces canadiennes au cours desquelles il rencontre des gens de tous les milieux. Très impliqué sur la scène politique – parfois trop aux yeux de certains parlementaires canadiens –, il joue aussi un rôle important dans le dénouement de crises majeures comme le scandale du chemin de fer du Canadien Pacifique. Premier gouverneur général à utiliser la citadelle de Québec en tant que résidence secondaire, Dufferin laisse une marque indélébile sur la vieille capitale en sauvant de la démolition les fortifications de la ville. En plus de récolter des fonds pour leur restauration et pour l'érection de la porte Kent, il contribue au prolongement du belvédère qui surplombe le Saint-Laurent et dont le nom, Terrasse Dufferin, rappelle aujourd'hui son souvenir. 

Son mandat de gouverneur général du Canada s'achevant en 1878, Dufferin est nommé ambassadeur à Saint-Pétersbourg, puis à Constantinople avant d'obtenir, en 1884, le poste de vice-roi des Indes, qu'il convoitait depuis longtemps. Occupant cette fonction jusqu'en 1888, il supervise notamment l'annexion de la Birmanie. En reconnaissance de ses nombreuses années de service, la reine Victoria (1819-1901) le fait marquis en 1888. Après des mandats d'ambassadeur à Rome et à Paris, Dufferin met un terme à sa carrière diplomatique en 1896.

Sources

Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.
Dictionnaire biographique du Canada (consulté le 06-05-2021)
Répertoire du patrimoine culturel du Québec (consulté le 06-05-2021)
Site Web de l'Encyclopédie canadienne (consulté le 06-05-2021)

Date d'officialisation 1988-11-01

Spécifique Dufferin

Générique (avec ou sans particules de liaison) Rue

Type d'entité Rue

Région administrative Outaouais

Municipalité régionale de comté (MRC) Papineau

Municipalité Thurso (Ville)

Code géographique de la municipalité 80050

Dans une adresse, on écrirait, par exemple : 10, rue Dufferin

Sur un panneau de signalisation routière, on écrirait, par exemple : Rue Dufferin

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