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Commission de toponymie

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Rue Lafontaine


Origine et signification Le nom de cette voie de communication reprend celui d'une famille locale. Plus précisément, on rappelle le souvenir d'Albert Lafontaine (1893-1940) et de Marie-Louise Jetté (1895-1967), cultivateurs. Ces derniers étaient propriétaires des terrains où est située la rue.

Date d'officialisation 2020-12-10

Spécifique Lafontaine

Générique (avec ou sans particules de liaison) Rue

Type d'entité Rue

Région administrative Montérégie

Municipalité régionale de comté (MRC) La Vallée-du-Richelieu

Municipalité Belœil (Ville)

Code géographique de la municipalité 57040

Dans une adresse, on écrirait, par exemple : 10, rue Lafontaine

Sur un panneau de signalisation routière, on écrirait, par exemple : Rue Lafontaine

Ancien nom officiel

  • Rue La Fontaine

    Notice biographique

    Louis-Hippolyte La Fontaine, baptisé Louis Hyppolite (Boucherville, 1807 – Montréal, 1864) est un juriste et un homme politique. Parallèlement à ses activités d'avocat, il s'implique politiquement et appuie le Parti patriote, qui réclame une réforme démocratique des institutions politiques du Bas-Canada. En 1830, Louis-Hippolyte La Fontaine est élu à la Chambre d'assemblée comme député de Terrebonne. Il est perçu comme un homme radical, anticlérical et un fidèle partisan de Louis-Joseph Papineau, chef du Parti patriote. À la veille des affrontements de 1837, Louis-Hippolyte La Fontaine fait le choix du dialogue et de l'action politique plutôt que celui du combat armé. Porte-parole du mouvement patriote, il tente de trouver une solution constitutionnelle aux problèmes du Bas-Canada. Cependant, ses demandes au gouverneur Gosford et un voyage à Londres en 1838, où il espère plaider la cause des Canadiens français auprès du gouvernement britannique, ne donnent pas les résultats souhaités. Les premières rébellions ont déjà éclaté et la constitution est suspendue. Louis-Hippolyte La Fontaine est emprisonné peu de temps après son retour au pays, puis il est relâché sans qu'aucune accusation ne soit portée contre lui. Dès lors, il travaille à l'obtention d'une amnistie pour les coupables de la rébellion, au pardon des exilés, à l'indemnisation des victimes du conflit, de même qu'à la réforme des institutions politiques. Sa carrière comme député se poursuit après l'Acte d'Union (1840), que le politicien défend sous prétexte qu'il assurera la survie des Canadiens français et permettra la formation d'un gouvernement responsable exerçant un pouvoir concret sur l'administration des affaires internes de l'État. Subséquemment, Louis-Hippolyte La Fontaine codirige avec Robert Baldwin, en 1848, le premier véritable gouvernement responsable du Canada-Uni. En 1851, il retourne à l'exercice du droit à Montréal. Il est nommé juge en chef de la Cour du banc de la reine en 1853 et président du tribunal en matière seigneuriale en 1855. Mentionnons qu'il signait L.H. LaFontaine, L.H. Lafontaine ou simplement L.H.L.

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