Origine et signification
Ce nom rappelle le souvenir de François-Marie Perrot (1644-1691), capitaine du régiment de Picardie et deuxième gouverneur de Montréal, qui a reçu en concession l'île qui porte son nom dans l'archipel d'Hochelaga. La concession comprend, en plus, les îles de la Paix, aux Pins, Sainte-Geneviève et Saint-Gilles. Le seigneur Perrot profite de ce site exceptionnel pour établir sur son domaine un poste de traite de grande renommée. Mais il se livre à des activités illégales, commet diverses exactions à l'endroit des marchands de Montréal et vend de l'eau-de-vie aux Amérindiens. Dans Nouveaux voyages en Amérique septentrionale (1703), le baron de Lahontan écrit que : " M. Perrot... n'ayant que mille écus d'appointements, a trouvé le moyen d'en gagner cinquante milles en quelques années, par son grand commerce de pelleteries avec les Sauvages. " En 1685, Perrot se rend à Port-Royal, à titre de gouverneur de l'Acadie, où il se comporte comme à Montréal. Il est démis de ses fonctions deux ans plus tard. Capturé par des pirates anglais en 1690, il rentre en France où il décède en 1691, probablement des suites des tortures auxquelles les pirates anglais l'avaient soumis. Le nom Perrot apparaît dans des procès-verbaux et des lettres sous différentes formes : Perault (1743), Pérot (1745), Pereau (1753) Perreault (1786), Peraut (1794) et Perrot qui se maintient depuis la fin du XVIIIe siècle.
Sources
Noms et lieux du Québec (rubrique de l'île Perrot).
Dictionnaire biographique du Canada.
Date d'officialisation
1997-03-25
Spécifique
François-Perrot
Générique (avec ou sans particules de liaison)
Place
Type d'entité
Place (voie)
Région administrative
Montérégie
Municipalité régionale de comté (MRC)
Vaudreuil-Soulanges
Municipalité
L'Île-Perrot (Ville)
Code géographique de la municipalité
71060
Dans une adresse, on écrirait, par exemple :
10, place François-Perrot
Sur un panneau de signalisation routière, on écrirait, par exemple :
Place François-Perrot