Origine et signification
La présence ou le souvenir d'une maison d'enseignement destinée généralement aux jeunes - enfants et adolescents - explique souvent qu'un lieu, comme une voie de communication, un cours d'eau ou un pont, s'appelle « École » au Québec. Le terme « école » désigne en effet l'établissement public accueillant les élèves pour leur inculquer les connaissances nécessaires à la poursuite d'études supérieures (cégep, université) ou à l'exercice d'un métier, d'une profession, d'un art. Orthographié escole au XIe siècle, école vient du latin schola, lui-même emprunté au grec skholé. Paradoxalement, skholé exprimait à l'origine l'idée de loisir (ludus en latin); il acquit le sens « étude, école philosophique » en grec tardif et hellénistique. L'histoire du développement des écoles au Québec est intimement liée à celle de l'alphabétisation, des besoins et des valeurs politiques, économiques, sociales et religieuses animant la collectivité. Dans une société longtemps rurale et agricole, dominée par la culture orale, l'école prit du temps à s'implanter. Sous le Régime français, des établissements scolaires, appelés « petites écoles » diffusaient l'enseignement primaire (catéchisme, lecture, écriture, calcul et, pour les plus doués, rudiments de latin) dans les villes et dans certaines paroisses rurales. Au XIXe siècle, les lois de 1801 et de 1824 tentèrent sans grand succès - devant l'hostilité du clergé catholique ou l'apathie de la population - d'augmenter le nombre d'écoles. Celles de 1841 et de 1846 réussirent en assurant un soutien financier pour les écoles et en jetant les bases d'un système scolaire qui fonctionne encore aujourd'hui. Pendant dix ans (1846-1856), le Québec vécut toutefois la « guerre des éteignoirs », période pendant laquelle des gens s'opposèrent fortement à l'application de la taxe scolaire, allant jusqu'à détruire des écoles pour ne pas avoir à verser leur contribution pour l'entretien de ces bâtiments. Le besoin en écoles s'accrut encore avec l'essor des phénomènes d'industrialisation et d'urbanisation (fin XIXe et début XXe siècle). En 1943, la fréquentation des écoles primaires et secondaires (au moins jusqu'à ce qui est actuellement la troisième année du secondaire) devient obligatoire. On retrouve le terme école dans plusieurs expressions, dont « faire l'école » (enseigner), « manquer l'école » (rater les cours, l'enseignement) et « mettre à l'école » (envoyer son enfant à l'école primaire).
Date d'officialisation
1997-08-14
Spécifique
Écoles
Générique (avec ou sans particules de liaison)
Avenue des
Type d'entité
Avenue
Région administrative
Saguenay–Lac-Saint-Jean
Municipalité régionale de comté (MRC)
Maria-Chapdelaine
Municipalité
Normandin (Ville)
Code géographique de la municipalité
92040
Dans une adresse, on écrirait, par exemple :
10, avenue des Écoles
Sur un panneau de signalisation routière, on écrirait, par exemple :
Avenue des Écoles
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