Dans l’Édition souvenir 125^e anniversaire de Métabetchouan, paru en 1995, on apprend qu’au début de la colonisation, les habitants s'établissent naturellement près du lac Saint-Jean. Ils arrivent à produire après quelques années une récolte acceptable que viennent partager, pour une raison obscure, les souris. Exaspérés par les dégâts causés par cette vermine, les cultivateurs réagissent et décident de cultiver un peu plus haut, au pied des montagnes. La vermine ne réapparut plus à cet endroit. Les gens surnommèrent donc le rang sous le nom de Trompe-Souris.

Dans le Bulletin des recherches historiques de 1897, l’historien et archiviste québécois Pierre-Georges Roy mentionne que le nom Trompe-Souris nous vient de la vieille France. On donnait, là-bas, par dénigrement, le nom de Moque-Souris ou de Trompe-Souris à des moulins obligés le plus souvent de chômer par suite du faible débit du cours d'eau chargé de mouvoir la roue; le grain y était si rarement apporté qu'on s'y moquait des souris, ou peut-être la souris était trompée quand elle venait au moulin dans l'espoir d'y trouver sa pitance.