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Commission de toponymie

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Rue du Centre


Origine et signification Cette voie mène au centre communautaire Paul-Bougie.

Date d'officialisation 2004-07-13

Spécifique Centre

Générique (avec ou sans particules de liaison) Rue du

Type d'entité Rue

Région administrative Laurentides

Municipalité régionale de comté (MRC) Argenteuil

Municipalité Grenville-sur-la-Rouge (Municipalité)

Code géographique de la municipalité 76052

Dans une adresse, on écrirait, par exemple : 10, rue du Centre

Sur un panneau de signalisation routière, on écrirait, par exemple : Rue du Centre

Anciens noms officiels

  • Rue de l'École

    La présence ou le souvenir d'une maison d'enseignement destinée généralement aux jeunes - enfants et adolescents - explique souvent qu'un lieu, comme une voie de communication, un cours d'eau ou un pont, s'appelle « École » au Québec. Le terme « école » désigne en effet l'établissement public accueillant les élèves pour leur inculquer les connaissances nécessaires à la poursuite d'études supérieures (cégep, université) ou à l'exercice d'un métier, d'une profession, d'un art. Orthographié escole au XIe siècle, école vient du latin schola, lui-même emprunté au grec skholé. Paradoxalement, skholé exprimait à l'origine l'idée de loisir (ludus en latin); il acquit le sens « étude, école philosophique » en grec tardif et hellénistique. L'histoire du développement des écoles au Québec est intimement liée à celle de l'alphabétisation, des besoins et des valeurs politiques, économiques, sociales et religieuses animant la collectivité. Dans une société longtemps rurale et agricole, dominée par la culture orale, l'école prit du temps à s'implanter. Sous le Régime français, des établissements scolaires, appelés « petites écoles » diffusaient l'enseignement primaire (catéchisme, lecture, écriture, calcul et, pour les plus doués, rudiments de latin) dans les villes et dans certaines paroisses rurales. Au XIXe siècle, les lois de 1801 et de 1824 tentèrent sans grand succès - devant l'hostilité du clergé catholique ou l'apathie de la population - d'augmenter le nombre d'écoles. Celles de 1841 et de 1846 réussirent en assurant un soutien financier pour les écoles et en jetant les bases d'un système scolaire qui fonctionne encore aujourd'hui. Pendant dix ans (1846-1856), le Québec vécut toutefois la « guerre des éteignoirs », période pendant laquelle des gens s'opposèrent fortement à l'application de la taxe scolaire, allant jusqu'à détruire des écoles pour ne pas avoir à verser leur contribution pour l'entretien de ces bâtiments. Le besoin en écoles s'accrut encore avec l'essor des phénomènes d'industrialisation et d'urbanisation (fin XIXe et début XXe siècle). En 1943, la fréquentation des écoles primaires et secondaires (au moins jusqu'à ce qui est actuellement la troisième année du secondaire) devient obligatoire. On retrouve le terme école dans plusieurs expressions, dont « faire l'école » (enseigner), « manquer l'école » (rater les cours, l'enseignement) et « mettre à l'école » (envoyer son enfant à l'école primaire). Cet odonyme provient du fait qu'il y avait autrefois une école à cet endroit.

  • Rue Legault

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