Origine et signification
Cette appellation s'inscrit dans un système à base de noms commençant par la lettre « F ». Elle rappelle le souvenir du comte Louis de Buade de Frontenac et de Palluau (1622-1698), gouverneur de la Nouvelle-France de 1672 à 1682 et de 1689 à 1698, l'un des personnages les plus influents de l'histoire du Canada.
Notice biographique
Louis de Buade, comte de Frontenac et de Palluau (Saint-Germain-en-Laye, France, 1622 - Québec, 1698) a été gouverneur général de la Nouvelle-France, de 1672 à 1682 et de 1689 à 1698. Sous son administration, la colonie étend sensiblement ses frontières et elle trouve en lui un ardent défenseur contre les Iroquois et le chef militaire anglais William Phips venu attaquer Québec en 1690. Personnage autoritaire, il se querelle avec l'évêque du diocèse de Québec, monseigneur François de Laval, et avec l'intendant Jacques Duchesneau. Cette chicane lui vaut un rappel en France en 1682. À son retour, Frontenac concentre ses efforts sur le commerce des fourrures et sur certaines expéditions militaires. Il s'intéressera peu à la croissance démographique de la Nouvelle-France, laissant le pays dans une situation économique précaire. Il est l'un des personnages les plus connus de l'histoire du Canada, notamment pour sa célèbre phrase : « Je n'ai point de réponse à faire à votre général que par la bouche de mes canons et à coups de fusil ».
Date d'officialisation
2005-10-17
Spécifique
Frontenac
Générique (avec ou sans particules de liaison)
Avenue
Type d'entité
Avenue
Région administrative
Montérégie
Municipalité régionale de comté (MRC)
Roussillon
Municipalité
Candiac (Ville)
Code géographique de la municipalité
67020
Dans une adresse, on écrirait, par exemple :
10, avenue Frontenac
Sur un panneau de signalisation routière, on écrirait, par exemple :
Avenue Frontenac
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