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N’est plus le nom officiel de ce lieu. Celui-ci s’appelle maintenant Rue Mère-Émilie-Gamelin  - Nom officiel

Origine et signification Le nom de cette voie de communication rappelle le souvenir d'Émilie Gamelin, née Tavernier.

Notice biographique

Émilie Gamelin, née Tavernier (Montréal, 1800 – id., 1851), est la fondatrice de la congrégation des Sœurs de Charité de la Providence, à Montréal. Orpheline à l'âge de quatre ans, elle est adoptée par la sœur de son père, qui l'inscrit au pensionnat des Sœurs de la congrégation de Notre-Dame. Au contact des pauvres, des malades et des immigrés, elle met à profit sa propension naturelle à s'occuper des malheureux dont le nombre se multiplie à Montréal. En 1823, elle se marie avec Jean-Baptiste Gamelin, un pomiculteur prospère qui partage aussi un intérêt pour les plus démunis de la société. Le couple a trois enfants dont deux décèdent en très bas âge. En 1827, Émilie Gamelin perd son époux, puis l'année suivante, son troisième enfant. Dès lors, elle consacre sa vie et met toutes ses ressources au service des indigents en organisant la charité dans la métropole grandissante. Émilie Gamelin ouvre un premier refuge, puis un deuxième, avant de créer une société connue sous le nom de Dames de Charité. Le 29 mars 1844, l'évêque de Montréal, monseigneur Bourget, érige canoniquement la congrégation des Sœurs de Charité de la Providence et sœur Gamelin en devient la première supérieure. Surnommée affectueusement « mère Gamelin la Providence des pauvres » par les gens de la rue, Émilie Gamelin est béatifiée en 2001.

Sources

Site Web des Sœurs de la Providence. (Consulté le 30 août 2019).
Site Web du diocèse de Montréal. (Consulté le 30 août 2019).

Ancien nom officiel

  • Rue de la Sœur-Émilie-Gamelin

    Le nom de cette voie de communication rappelle le souvenir d'Émilie Gamelin, née Tavernier.

    Notice biographique

    Émilie Gamelin, née Tavernier (Montréal, 1800 – id., 1851), est la fondatrice de la congrégation des Sœurs de Charité de la Providence, à Montréal. Orpheline à l'âge de quatre ans, elle est adoptée par la sœur de son père, qui l'inscrit au pensionnat des Sœurs de la congrégation de Notre-Dame. Au contact des pauvres, des malades et des immigrés, elle met à profit sa propension naturelle à s'occuper des malheureux dont le nombre se multiplie à Montréal. En 1823, elle se marie avec Jean-Baptiste Gamelin, un pomiculteur prospère qui partage aussi un intérêt pour les plus démunis de la société. Le couple a trois enfants dont deux décèdent en très bas âge. En 1827, Émilie Gamelin perd son époux, puis l'année suivante, son troisième enfant. Dès lors, elle consacre sa vie et met toutes ses ressources au service des indigents en organisant la charité dans la métropole grandissante. Émilie Gamelin ouvre un premier refuge, puis un deuxième, avant de créer une société connue sous le nom de Dames de Charité. Le 29 mars 1844, l'évêque de Montréal, monseigneur Bourget, érige canoniquement la congrégation des Sœurs de Charité de la Providence et sœur Gamelin en devient la première supérieure. Surnommée affectueusement « mère Gamelin la Providence des pauvres » par les gens de la rue, Émilie Gamelin est béatifiée en 2001.

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