Origine et signification Cette rue est située dans un secteur de Granby, en Estrie, où les voies de communication sont désignées par des noms de femmes québécoises qui se sont distinguées durant le XX^e siècle. D’une longueur d’environ 300 m, la rue Germaine-Guèvremont est orientée dans un axe est-ouest.

Date d'attribution du nom : 2016.

Notice biographique

Germaine Guèvremont, née Grignon (Saint-Jérôme, 1893 – Montréal, 1968), est une écrivaine et l'une des figures de proue de la littérature québécoise du milieu du XX^e siècle. En 1916, à Ottawa, elle fait la connaissance de Hyacinthe Guèvremont, qui devient son conjoint la même année. Quelques années plus tard, le couple s'installe à Sorel, où Germaine Guèvremont commence une carrière en journalisme; elle rédige plusieurs articles pour les journaux Le Courrier de Sorel et The Montreal Gazette. En 1935, la famille s'installe à Montréal. Sept années s'écoulent avant que Germaine Guèvremont publie un premier recueil de nouvelles intitulé En pleine terre. Son plus grand succès, Le Survenant, paraît en 1945. Ce roman, le premier d'une auteure québécoise à paraître en France après la Deuxième Guerre mondiale, lui vaut de nombreuses reconnaissances dont le prix Athanase-David ainsi que le prix Sully-Olivier de Serres de l'Académie française. En 1946, ce succès littéraire lui ouvre les portes de l'Académie canadienne-française, connue aujourd'hui sous le nom d'Académie des lettres du Québec. Germaine Guèvremont publie Marie-Didace, la suite du Survenant, en 1947. Ces deux romans, adaptés à la radio et à la télévision à partir de la décennie 1950, deviennent des émissions parmi les plus populaires du Québec.

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