Origine et signification
Le barrage se définit comme un ouvrage disposé en travers d'un cours d'eau afin notamment d'en rehausser le niveau, d'en régulariser le cours. En retenant ou en dérivant les eaux, il sert aussi à la création d'un réservoir, à empêcher les inondations, à la production d'énergie hydroélectrique. Il assure parfois l'alimentation en eau des agglomérations urbaines, des exploitations agricoles ou des entreprises industrielles. Le barrage risque toutefois d'amener son lot d'inconvénients. Il modifie surtout l'environnement à des degrés divers, pouvant justement entraîner l'inondation d'un territoire plus ou moins vaste et le déplacement de la population qui y habite. La toponymie signale sa présence sur le sol québécois en donnant le nom « Barrage » à bon nombre d'entités, dont certains lacs, des ponts et surtout des voies de communication (avenues, chemins, rues et autres). L'appellation « barrage » évoque principalement l'œuvre des humains, mais aussi celle des castors ou, plus largement, de la nature (accumulation de débris). Paru au XIIe siècle sous la forme « barnage », le mot « barrage » acquiert son sens actuel - ouvrage hydraulique - vers le milieu du XVIIe siècle. Un barrage est situé à l'extrémité de cette voie.