Origine et signification Cette voie de communication se trouve dans un secteur forestier de Saint-Bruno-de-Kamouraska, au Bas-Saint-Laurent. D’une longueur d’environ 2,5 km, le chemin de Lapointe mène au lac Lapointe et au lieu-dit nommé Lapointe-Station. Les noms du chemin, du lac et du lieu-dit rappellent le souvenir d’Arthur-Joseph Lapointe. Ce dernier aurait été télégraphiste ou chef de gare à Lapointe-Station.

Notice biographique

Arthur-Joseph Lapointe (Saint-Ulric, 1895 – Montréal, 1960) s'est illustré autant au cours de sa carrière militaire que politique. Employé de chemin de fer, il s'engage comme soldat en février 1916, alors que la Première Guerre mondiale fait rage en Europe. Après son entraînement militaire, il arrive en France au printemps 1917. Signaleur-télégraphiste au sein du 22^e Bataillon (canadien-français), Arthur-Joseph Lapointe participe notamment à la bataille de la crête de Vimy. Se démarquant par sa bravoure, il gravit les échelons et est promu lieutenant en octobre 1918.

Après la Première Guerre mondiale, Arthur-Joseph Lapointe publie, en 1919, son journal personnel sous le titre de Souvenirs et impressions de ma vie de soldat. Il s'agit d'un des rares témoignages rédigés par un vétéran canadien-français de la Grande Guerre. De retour dans sa Gaspésie natale, Arthur-Joseph Lapointe exerce les métiers de télégraphiste et de chef de gare avant d'entamer une carrière publique en se présentant aux élections fédérales de 1935. Élu sous la bannière du Parti libéral, il représente les habitants de la circonscription de Matapédia-Matane à Ottawa entre 1935 et 1945. Parallèlement à ses fonctions politiques, Arthur-Joseph Lapointe reprend du service comme major au sein de la Garde des anciens combattants pendant la Deuxième Guerre mondiale.

Sources

Site Web du Parlement du Canada (consulté le 12-08-2022)
Site Web Histoire engagée (consulté le 12-08-2022)