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Commission de toponymie

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Gwesopsgiaq (Ville)  - Variante traditionnelle autochtone
Causapscal  - Nom officiel

Origine et signification Gwesopsgiaq, ou Gesapsgl, ou Gesopsgig, ou Goesôpsgiag, ou Gesapsgel, ou encore Gesôpsgigel, est le nom que les Micmacs utilisent pour parler de la ville de Causapscal. Selon les sources, il signifie « gros rochers se dressant au-dessus de l'eau », ou « courant de la pointe rocheuse, cailloux brillants au fond ».

Sources

Fichier de format EXCEL intitulé Micmacs Copy of QC TOPONYMY_ APRIL 22 2010.

Pacifique, Père F., O.M.I, « Le pays des Micmacs », publié dans le Bulletin de la Société de géographie de Québec, 1927.

Ancien nom

  • Saint-Jacques-le-Majeur-de-Causapscal  (Municipalité de paroisse)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 31 décembre 1997. En effet, à cette date, la municipalité de la paroisse de Saint-Jacques-le-Majeur-de-Causapscal et la ville de Causapscal se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Causapscal. L'appellation Saint-Jacques-le-Majeur-de-Causapscal a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un secteur correspondant au territoire de l'ancienne municipalité du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de la paroisse de Saint-Jacques-le-Majeur-de-Causapscal. Cette municipalité de la région de la Matapédia, qui entoure le territoire de la ville de Causapscal, est voisine d'Amqui, à une quinzaine de kilomètres, au nord. Voisine de Sainte-Florence, de Saint-Raphaël-d'Albertville et de Sainte-Marguerite, elle est constituée d'une étendue qui couvre plus de 150 km² et arrosée par les rivières Matapédia et Causapscal. Primitivement, on distinguait ces lieux comme Les Fourches-de-Causapscal (vers 1830), car les rivières mentionnées forment ici une fourche en s'y rejoignant. En 1870, la paroisse qui donnera son nom à la municipalité est fondée, puis érigée d'abord canoniquement en paroisse en 1896 et civilement en 1897. L'année suivante, la municipalité de paroisse homonyme était créée, par détachement des cantons de Humqui, de Matalik, de Lepage et de Casupscull. L'appellation retenue, si elle évoque saint Jacques le Majeur, fils de Salomé et Zébédée, apôtre du Ier siècle, rend davantage hommage à James (Jacques en français) Smith, né à Caraquet au Nouveau-Brunswick en 1820 et décédé à Matapédia en 1888, qui enseigne à Rimouski à partir de 1856 et s'installe à Causapscal. Professeur d'anglais, greffier, il rédige diverses œuvres dont Les Soirées de la Baie-des-Chaleurs, ou entretiens sur l'éducation de l'enfance (1883) et Rimouski vs. Bic et chemin de fer des Trois Pistoles (1856). Successivement, la municipalité du village de Causapscal et la municipalité de Sainte-Marguerite se détacheront de Saint-Jacques-le-Majeur-de-Causapscal en 1928 et 1957. En 1986, les citoyens cristallisaient leur sentiment d'appartenance en adoptant le gentilé Causapscalien, dérivé du nom courant des lieux, Causapscal. Voir : Causapscal (ville).

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