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Commission de toponymie

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N’est plus le nom officiel de ce lieu. Celui-ci s’appelle maintenant La Pocatière  - Nom officiel

Origine et signification Il est à noter que cette municipalité de paroisse n’existe plus depuis le 3 septembre 2025. En effet, à cette date, la ville de La Pocatière, la municipalité de la paroisse de Sainte-Anne-de-la-Pocatière et la municipalité de Saint-Onésime-d’Ixworth se regroupaient pour constituer une nouvelle ville désignée sous le nom de La Pocatière.

Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l’ancienne municipalité de la paroisse de Sainte-Anne-de-la-Pocatière.

La municipalité de la paroisse de Sainte-Anne-de-la-Pocatière est située immédiatement au sud de la ville de La Pocatière, dans le Bas-Saint-Laurent.

En 1678, monseigneur de Laval érige une paroisse sous le nom La Combe, sur la rive sud du Saint-Laurent, dans la région de Kamouraska. Celle-ci prend ensuite le nom Grande-Anse, parfois Sainte-Anne-de-la-Grande-Anse, qu'elle conservera jusqu'en 1721. Cette appellation soulignait que le fleuve forme une anse d'environ 14 km de la pointe Saint-Roch à la pointe de la rivière Ouelle. Des groupes algonquiens l'appelaient Kamitsitsit ou Kannissigit, « endroit où il y a beaucoup de castors », alors que le nom français Grande Anse était également utilisé. Outre le nom La Combe, le territoire a aussi été désigné sous le nom de Sainte-Anne-du-Sud, afin de les distinguer de Sainte-Anne-de-Beaupré, qui a été appelée pendant une courte période Sainte-Anne-du-Nord, à cause de sa localisation sur la rive nord du Saint-Laurent.

Entre 1859 et 1962, on trouvait à Sainte-Anne-de-la-Pocatière une école d'agriculture affiliée à l'Université Laval. Avec celle d'Oka, cette école a contribué à former la majorité des agronomes québécois de cette époque.


Sources

Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.

Anciens noms officiels

  • Sainte-Anne-de-la-Pocatière  (Municipalité de paroisse)

    Il est à noter que cette municipalité de paroisse n’existe plus depuis le 3 septembre 2025. En effet, à cette date, la ville de La Pocatière, la municipalité de la paroisse de Sainte-Anne-de-la-Pocatière et la municipalité de Saint-Onésime-d’Ixworth se regroupaient pour constituer une nouvelle ville désignée sous le nom de La Pocatière.

    Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l’ancienne municipalité de la paroisse de Sainte-Anne-de-la-Pocatière.

    La municipalité de la paroisse de Sainte-Anne-de-la-Pocatière est située immédiatement au sud de la ville de La Pocatière, dans le Bas-Saint-Laurent.

    En 1678, monseigneur de Laval érige une paroisse sous le nom La Combe, sur la rive sud du Saint-Laurent, dans la région de Kamouraska. Celle-ci prend ensuite le nom Grande-Anse, parfois Sainte-Anne-de-la-Grande-Anse, qu'elle conservera jusqu'en 1721. Cette appellation soulignait que le fleuve forme une anse d'environ 14 km de la pointe Saint-Roch à la pointe de la rivière Ouelle. Des groupes algonquiens l'appelaient Kamitsitsit ou Kannissigit, « endroit où il y a beaucoup de castors », alors que le nom français Grande Anse était également utilisé. Outre le nom La Combe, le territoire a aussi été désigné sous le nom de Sainte-Anne-du-Sud, afin de les distinguer de Sainte-Anne-de-Beaupré, qui a été appelée pendant une courte période Sainte-Anne-du-Nord, à cause de sa localisation sur la rive nord du Saint-Laurent.

    Entre 1859 et 1962, on trouvait à Sainte-Anne-de-la-Pocatière une école d'agriculture affiliée à l'Université Laval. Avec celle d'Oka, cette école a contribué à former la majorité des agronomes québécois de cette époque.


  • Saint-Onésime-d'Ixworth  (Municipalité)

    Il est à noter que cette municipalité n’existe plus depuis le 3 septembre 2025. En effet, à cette date, la ville de La Pocatière, la municipalité de la paroisse de Sainte-Anne-de-la-Pocatière et la municipalité de Saint-Onésime-d’Ixworth se regroupaient pour constituer une nouvelle ville désignée sous le nom de La Pocatière.

    Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l’ancienne municipalité de Saint-Onésime-d’Ixworth.

    La municipalité de Saint-Onésime-Ixworth est située à environ 6 km au sud-est de la ville de La Pocatière, dans le Bas-Saint-Laurent. Son territoire est traversé par la rivière Ouelle, La Grande Rivière et la rivière Sainte-Anne.

    La paroisse de Saint-Onésime-d'Ixworth a été érigée canoniquement en 1858 après le détachement d’une partie du territoire de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Elle a été érigée civilement le 13 mai 1859 à titre de municipalité de paroisse. Le 26 février 2011, son statut a été modifié pour celui de municipalité. Le composant Onésime rappelle un disciple de saint Paul mort vers l'an 95. Notons que le nom grec Onesimos peut se traduire en français par utile. L'histoire d'Onésime nous est connue par Paul dans son Épître à Philémon. Esclave phrygien, il s'était rendu de Colosses à Rome, où l'apôtre Paul l’a converti. Le calendrier ecclésiastique a fixé sa fête au 16 février.

    Le constituant Ixworth, quant à lui, rappelle le canton du même nom proclamé en 1802 et dans lequel le territoire de la municipalité de paroisse se trouve. On fait référence ici à un village du comté de Suffolk, en Angleterre.

    Précisons que la graphie qui figure à la Gazette officielle en 1859, année de la création de la municipalité de paroisse, comporte un « z » (Saint Onézime d'Ixworth), tout comme celle du nom du bureau de poste établi la même année (Saint-Onézime). Ces graphies feront l'objet d'une modification ultérieure, mais le moment précis de cette modification est inconnu.


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