Origine et signification
Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 19 décembre 2001. En effet, à cette date, les municipalités des villages de Yamaska et de Yamaska-Est ainsi que la municipalité de la paroisse de Saint-Michel-d'Yamaska se regroupaient pour constituer la nouvelle municipalité de Yamaska. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité du village de Yamaska. Tout comme la municipalité du village voisine de Yamaska-Est, Yamaska est enclavée dans le territoire de la municipalité de la paroisse de Saint-Michel-d'Yamaska, à 19 km au sud-est de Sorel. Elle occupe une superficie d'un peu plus de 2 km² au sud de l'embouchure de la rivière Yamaska qui limite le territoire à l'est. Concédée en 1683 à Michel Leneuf de La Vallière par le gouverneur La Barre et l'intendant de Meulles, la seigneurie de Yamaska reçoit ses premiers colons au début du XVIIIe siècle. Une église existait à cet endroit dès 1727, desservi comme mission de Saint-Michel-d'Yamaska de 1727 à 1751. La paroisse fera l'objet d'une érection canonique en 1722, confirmée en 1833. Au cours de la guerre de l'Indépendance américaine, un fort y sera construit pour mettre fin à la contrebande des armes à feu acheminées d'Europe via le Saint-Laurent. La municipalité du village de Saint-Michel, érigée en 1867, prendra, en 1968, le nom Yamaska, porté par le bureau de poste depuis 1826. L'abondance de joncs à l'embouchure de la rivière dont ce nom a été tiré a inspiré cette appellation amérindienne au sens de il y a des joncs au large; il y a beaucoup de foin, de jonc, de yam, au large, et askaw, il y a des joncs. Ces joncs, séchés et tressés, ont autrefois servi à construire la toiture de granges et de maisons. À l'instar de nombreux toponymes amérindiens, cette dénomination a subi plusieurs mutations graphiques : Maska, Ouamaska, Hiamaska, Hyamaska... En abénaquis, l'endroit répond à l'appellation de Mamaska, crapaud! Les Maskoutains se sont anciennement illustrés dans le commerce du bois et de la brique ainsi que dans la culture de la terre.
Sources
Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.