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Chroniques

Le poisson d'hiver


© Gracieuseté de l'Association des pourvoyeurs de pêche aux petits poissons des chenaux de la rivière Sainte-Anne inc.

Combien existe-t-il de rivières nommées Rivière Sainte-Anne au Québec? Deux? Trois? Sachez qu'on en trouve pas moins de six, de la Mauricie à l'île d'Anticosti. Laquelle connaissez-vous? À cette époque de l'année, vos pensées vous mènent sans doute sur les rivages de Sainte-Anne-de-la-Pérade. En janvier, la pêche au poulamon, mieux connu sous le nom de petit poisson des chenaux, y bat son plein. Tout un village s'installe sur la glace de la rivière Sainte-Anne et les pêcheurs, confortablement installés dans les cabanes, s'adonnent à leur sport favori.

D'abord pêché par les Iroquois, le poulamon est taquiné dès le début du XVIIe siècle par les Français. Ces derniers signalent la présence de ce qu'ils appellent alors le poisson d'hiver dans le fleuve Saint-Laurent et la rivière Saint-Maurice. Pour une raison obscure, au fil des siècles, le poulamon quitte la rivière Saint-Maurice pour s'installer dans la rivière Sainte-Anne, à la plus grande joie des Péradiens.

Uniquement exploité à des fins touristiques, le banc de poulamon se porte bien et continue, encore aujourd'hui, à faire des heureux, petits et grands.

Chronique parue le 10 janvier 2013

Date de la dernière mise à jour : 2020-12-15